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La cyberguerre


TechnologiePublié le 20/05/2022



      smileyOn se retrouve après un long silence. Bon rien de grave, je me reposais tout simplement à Dubaïlaugh.

        Bref, avant de rentrer dans le vif du sujet, nous allons saluer tous les braves soldats qui sont tombés pour leurs patries.

        De nombreux pays sont contrés à d’énormes difficultés dues à la guerre, certaines sont chassées de leurs propre territoire, maison, travail.

     Les soldats mènent le combat sur la terre, sur la mer, dans les airs. C’est que tout le monde peut voir et constater. Il existe un autre front des combats.

        Soyez prêt à attendre ce que je vais vous dire, une nouvelle Stratégies de guerre vient faire surface avec l’évolution du numérique.

       Il s’agit de la cyberguerre ou cybernétique ou encore guerre de la toile.

       frownLa cyberguerre, c’est quoi ?surprise

    enlightenedC’est une guerre qui consiste à utiliser des moyens numériques (ordinateur et Internet) pour mener une guerre dans un espace où plusieurs personnes utilisent des appareils électroniques interconnectés entre elles dans le monde.

       Ce phénomène fait surface au début du XXIe siècle où toutes les activités ou action de l’homme sont presque numérisées.

         Nous laissons chaque fois des informations lorsqu’on se connecte à un réseau pour rechercher de l’information ou discuter avec des amis en ligne. Également, nos appareils qui sont tous connectés entre elles (smartphones, ordinateur, montre, télévision, maison, véhicule, ...) laisse place à des curieux et individus mal intentionnés de s’infiltrer dans leréseau pour dérober des informations pour les utiliser contre vous après.

          Les acteurs de ces attaques peuvent être des groupements de pirates informatiques, des organisations terroristes, des escrocs de tout genre, mais également les armées et les organisations gouvernementales. Leurs armes sont les virus informatiques ou vers informatiques qui peuvent récolter où détruire les informations.

 

Ils existent diverses méthodes d’attaques à savoir (source Wikipédia):

  • Le vandalisme : attaques visant à modifier ou à défigurer des pages web, ou les attaques de déni de service. Ce type est simple à combattre et cause généralement peu de dommages ;
  • La propagande et la désinformation : des messages politiques (ou autres) peuvent « bombarder » tout utilisateur de l'Internet ;
  • L'espionnage politique/industriel ou la collecte de données (à l'aide de chevaux de Troie et de spywares) : des informations confidentielles qui ne sont pas correctement sécurisées peuvent être interceptées et modifiées, rendant possible l'espionnage d'un bout à l'autre du monde  ;
  • L’arrêt ou le sabotage d'équipements : les activités militaires qui mettent en œuvre des ordinateurs et des satellites permettant de coordonner des moyens de défense sont particulièrement visés par ce type d'attaques. Les ordres et les communications peuvent être interceptés ou modifiés, mettant ainsi les troupes en danger ;
  • Attaques d'infrastructures sensibles : centrales électriques, distribution d'eau, oléoducs et pétroliers, communications et moyens de transports sont vulnérables à ce genre d'attaques.

          Plusieurs cybers attaquent se sont déjà produites, pour les cités tous, vous risqué de vous endormir pendant la lecture de cet article.

Je vais parler de la cyberguerre qui se passe actuellement entre la Russie et l’Ukraine.

         Nous savons tous que la Russie est une cyber puissance, ce qui n’est plus à démontrer.

         Depuis de nombreuses années, les Etats-Unis, et l’Europe prévenaient que les prochains grands conflits entres les pays débuterons par une attaque informatique de grande envergure, qui engendrerait des blocages au sol des avions de chasse ennemis, provoquer des pannes de courant et impacté une grande partie des réseaux de télécommunicationsad.

        L’Ukraine a vu son réseau électrique piraté en 2015, ce qui a entraîné une panne de courant qui a touché plus de 200.000 consommateurssad.

 

       En février 2022, la Russie attaquée le réseau de télécommunication par satellite Viasat. C’est dans ce sens que l’Union Européenne déclare :  « La cyberattaque a eu lieu une heure avant l’invasion non provoquée et injustifiée de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, facilitant ainsi l’agression militaire ».

        Louis Pétiniaud, géographe et chercheur au centre Geode (Géopolitique de la Datasphère), dans le Collimateur, podcast spécialisé dans les questions de Défense explique ceci :  "Les Ukrainiens et beaucoup d'Occidentaux ne s'attendaient pas à cette guerre, mais au niveau cyber, cela fait maintenant longtemps que les Ukrainiens affrontent des attaques. Il y a eu une préparation depuis 2014, avec des coopérations avec certains pays de l'OTAN, avec l'Union européenne, pour fortifier ça". 

        Il faut savoir que les cyberguerres sont de nature lente et coûteuse en temps par rapport à une guerre conventionnelle, car pour pirater une infrastructure, il faut parfois des mois d’étude, cela ne garantit pas le succès de l’attaque, elle peut tomber à l’eau en une fraction de seconde si l’ennemi découvre une intrusion.

      L’ennemie peut attaquer stratégiquement les infrastructures de communication pour le déstabiliser, ce qui a occasionné la coupure de la connexion internet, nous avons par exemple les frappes sur la tour TV de Kiev, le 1er mars 2022.

Cliquer sur ce lien pour la vidéo : https://twitter.com/ThomasVLinge/status/1498680313559592969?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1498680313559592969%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Finformation.tv5monde.com%2Finfo%2Fpourquoi-la-grande-cyberguerre-annoncee-n-pas-eu-lieu-en-ukraine-450819


 

         Les pirates russes ont tenté de désinformer la populations avec une vidéo du président Volodymyr Zelensky  sur les réseaux sociaux. Une vidéo truquée par intelligence artificielle qu’on appelle un "deepfake" explique Julien Nocetti : "Il s’agissait de prêter à M. Zelensky des propos enjoignant la population à se rendre, à abandonner le combat et la résistance. Là encore, en vain. Mais on peut très bien imaginer dans quelques semaines en fonction de l’escalade, des vidéos deepfake d’Emmanuel Macron ou Joe Biden annonçant le lancement de frappes nucléaires contre la Russie. Cela pourrait avoir un impact sur les audiences, les populations et les décideurs."

         Face à cette peur de cyberattaque, le France se prépare en invitant aux entreprises Françaises à se protéger surtout à l’approche de grands évènements comme la coupe du monde de rugby de 2023, ou les jeux olympiques de 2024.


 

          En prenant le cas du Burkina Faso, le Nord qui est confronté lors de ces dernières années des attaques terroristes, n’est pas épargné de cette cyberguerre.

        Le Jeudi 14 novembre 2021, un groupe d’individus armés ont saccagé des pylônes de trois compagnies de téléphonie mobiles à savoir Moov Burkina, Telecel et Orange installés à l’entrée de Sebba, région du Sahel.

        Une nouvelle attaque en octobre 2021, à Namssiguian, dans la province du Bam, un groupe d’individus armés ont saboté les antennes téléphoniques pour empêcher la communication et les informations des passées.

     Ces types d’attaques persistent, le 14 janvier 2022, un groupe d’individus armés s’est attaqué à l’antenne d’une compagnie de téléphone mobile de Kain dans le Yatenga région du Nord. Ils ont vandalisé et détruit les installations en emportant les batteries et plaque de l’antenne en question. Ce qui a rendu la communication impossible dans cette localité.

        Le lendemain, 15 janvier, un groupe d’individus armés ont incendié des pylônes de téléphonie mobile dans le Bam plus précisément à Namssiguian. Dans cette même journée une autre attaqué d’une antenne de téléphonie mobile qui desservait la ville de Titao est détruite.

          De nombreuse attaques de ces types deviennent récurrents, dans le but d’empêcher la communication entre les localités.

          Il est temps que les autorités du Burkina Faso renforcent et mettent des dispositifs sécuritaires en place pour protéger ces cibles très sensibles et importantes. Car près de 150 sites radioélectriques ont été détruits depuis 2019 selon l’ARCEP (Autorité de Régulation des Communication Electroniques et des Postes).


 

          winkC’est déjà la fin de cet article sur la cyberguerre, avez-vous appris quelque chose de nouvelle ? Si oui laissez un mot en commentairemail.

Portez-vous bienheart.

 

By W Abdoul Razak Ouangraoua

 


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